Parce qu’elle voulait soulager les femmes et les jeunes filles de notre village d’accueil dans le nord Bénin, qui vont plusieurs fois par jour, au marigot chercher de l’eau.

Parce qu’elle voulait que l’eau bue par les villageois, ne soit pas polluée.

Marie (7 ans) porte 20 kgMarceline boit cette eau insalubre

Parce qu’elle voulait que l’eau soit disponible même en fin de saison sèche, une voyageuse, professeur dans un lycée des Yvelines, a décidé de passer à l’action, dès son retour du Bénin.

Elle a mobilisé ses collègues de différentes disciplines et ensemble ils ont mis sur pieds le projet scolaire: « Un puits pour Dikouenteni ». Les élèves ont adhéré et ont récolté des fonds.

Restait ensuite la construction de puits. Nous voulions une participation des villageois afin que ce soit un résultat d’équipe. Ils apportaient la main d’œuvre et A’ Tibo Timon finançait les matériaux.

Rien ne fut simple ni comme prévu!

Argent volé, retard dans les travaux, manifestation d’un fétiche…

Les hommes de Dikouenteni participent

Voyage solidaire Bénin - Encore quelques Règlages à Prévoir)

Le puits « Lycée de Porcheville », du nom de l’établissement scolaire francilien actif pour la récolte des fonds, fut inauguré en août 2014.

Il est situé proche des habitations. L’eau est très claire et fraîche, ce qui est appréciée. Des améliorations sont à apporter cependant, car le puits s’est tari peu avant l’arrivée de la saison des pluies, très en retard en 2015.

Le forage d’un second puits a débuté dans le village voisin de Koudodongou, mi 2015. Un spécialiste du dynamitage a été appelé pour perforer une roche très dure située à 10 mètres de profondeur. La pluie bloque momentanément la poursuite des travaux.

Au Bénin, seulement 54,4% de la population a accès à l’eau potable et 35,4.% à l’assainissement.

Voilà un exemple de ce que le Tourisme solidaire au Bénin peut apporter aux populations locales.